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La République Logéenne

La République Logéenne

 

  1. L’instauration de la République Olengardienne.

 

A l’aube de l’année 1458 de l’ère IV, tandis que partout dans l’Empire Heallfrid la guerre civile faisait des ravages, un jeune tavernier vivant aux abords de Woodtown avait un rêve, celui de bâtir une république sur ses terres. Réputé pour la qualité de ses boissons et son enthousiasme, celui-ci se fit apprécier dans la région du village de bûcheron. Émettant de nombreuses idées prometteuses à qui voulait l’entendre là-bas, ce tavernier nommé Nicolas Logéa fut très vite repéré par l’un des alliés des révolutionnaires Olengardiens. Celui-là, Méron Vermillon, chef des villes Uliriennes de Yuria et de Verneuil ainsi que Maître de la Guilde des Mercenaires Vernois entra en contact avec lui.

 

De ces multiples entretiens entre les deux hommes ressorti deux choses. La première, Méron Vermillon financerait la création d’une République autour des terres de Woodtown après la chute de l’Empire Heallfrid. La seconde, Nicolas Logéa en deviendrait son premier président. Après avoir conclus deux accords principaux avec le futur président Olengardien et orchestrant l’arrestation de l’Empereur Eden Heallfrid lors du festival de Verneuil avec le roi de Daleria, Edghar II Edxter, et le roi d’Ulixou, Charles IV Rexter, le chef de ville Ulirien présenta Nicolas Logéa comme un nouveau chef d’État qui dirigerait les territoires au sud-Ouest du continent d’Olengard.

 

Les deux hommes avaient signé deux contrats pour mener à bien l’instauration de la nouvelle République. Le premier permettrait au président Logéen d’obtenir ressources humaines et matérielles dans l’optique de bâtir une toute nouvelle citadelle sous cinq années faisant office de capitale républicaine sous cinq ans non sans financement au préalable. Le second servirait à la République Logéenne de défendre ses terres grâce à l’intervention de la Guilde des Mercenaires Vernois.

 

Néanmoins, tandis que le nouveau chef d’État post-Heallfrid disposait de toutes les clefs en mains pour bâtir une nation saine et paisible, celui-là se montrerait années après années, inapte à diriger un quelconque territoire.

 

  1. Débâcles politiques, un président tout bonnement absent.

 

L’Empire Heallfrid ayant sur Olengard, les Royaumes d’Ulixou et de Daleria s’était désormais approprié le nord du continent tandis que l’Ordre des Lumières tenait le cœur de ce dernier. Là où le président Logéen aurait pu tout bonnement conclure des accords commerciaux avec ses voisins, celui-là, dès le premier jour de son règne, se conforta dans une position peu envieuse pour un quelconque investisseur extérieur à la nation naissante.

 

En effet, ne prenant ni la peine de former un gouvernement, ni même le temps d’instaurer une constitution, Nicolas Logéa se montra tout simplement inexistant tant en qualité de chef d’État qu’en tant que fédérateur. Si bien, que les années passèrent sans même qu’il ne s’acquitte des dettes qu’il avait contracté auprès de Méron Vermillon et sa guilde de Mercenaires.

 

En l’an 1461 de notre ère, tandis que le monde avançait, le Président Logéen qui reçut, années après années, de nombreuses lettres de relances quant aux acquittement annuels de la location des Mercenaires défendant ses terres sans les prendre au sérieux décidera finalement de régler la somme due à cette dernière. Majorée, celle-ci plongea les caisses de l’État Logéen dans une faillite quasiment instantanée.

 

Néanmoins, fort généreux, Méron Vermillon qui se préparait déjà à régler la question du président passif comme il l’avait en Uliria laissa un délai à Nicolas pour faire ses preuves en tant que dirigeant. Malheureusement pour les Olengardiens qui étaient tombés sous la coupe de cette république molle, Logéa ne fit rien de cette chance et prit le luxe de prendre un nouveau retard sur l’acquittement de sa dette l’année qui suivit.

 

Évitant un quelconque contacte extérieur avec son peuple où le souverain du royaume naissant de l’ancien chef de ville Ulirien, Nicolas Logéa ne prit même pas la peine de réagir quand, en début d’année 1462 de notre ère, Méron Vermillon fit bâtir une nouvelle citadelle portuaire nommée Centuria à la frontière Nord-Ouest de la République. Contrarié par celui qu’il présenta au monde comme le digne successeur de l’Empire Heallfrid pour ceux qui ne souhaitaient ni être Dalèrien, ni Ulixien et encore moins sous la coupe de l’Ordre des Lumières, Méron fit de cette citadelle une forteresse militaire. 

 

Bâtie sur plusieurs niveaux, cernée par des fortifications s’enfonçant dans les Hauts Plateaux de Centurion à l’Ouest et dans la montagne qui abritait le domaine Vilennvard à l’Est, celle-ci était déjà considérée comme imprenable. Par la même occasion, le souverain du royaume de Verneuil commanda la construction d’un fort par les architectes de la famille Rexter. Celui-là serait destiné à surplomber la ville, donnant une vue imprenable sur l’océan.

 

Ainsi, l’année 1462 de notre ère s’achevant, la prochaine serait la dernière que verrait la République Logéenne.

 

  1. La chute de la République Logéenne. Le véritable renouveau Olengardien.

 

Au début de l’année 1463 de l’ère IV, cela fait cinq années désormais que la République Logéenne fut instaurée. En cinq années, rien n’avait bougé pour les habitants de celle-ci. Déçu et en colère, le roi Méron Vermillon annonça l’annexion totale des territoires Logéens au royaume de Verneuil. Les Mercenaires Vernois défendant la République sur place tenaient le pays sans aucune difficulté. Ayant négocié au préalable avec un habitant de Woodtown local du nom de Théodric Beaulieu, celui-là organisa l’arrestation du président Logéa. 

 

Parallèlement, accompagné des Chevaliers Vernois, le nouveau dirigeant des lieux se rendit à Woodtown. Là-bas, il fit exécuter Nicolas Logéa et nomma Beaulieu comme seigneur du village de Bûcheron. Les habitants de Woodtown quant à eux ne s’opposèrent guère à l’annexion de leurs terres par le royaume de Verneuil d’autant qu’ils avaient vu ce que pouvait leur apporter un tel changement avec la construction de Centuria qui ne dura même pas une année au nord de leur village.

 

Ainsi, tout comme elle avait chuté en Uliria suite à la passivité absolu de son président, la République Logéenne connût le même sort. Personne n’était surpris, pas même l’Ordre des Lumières. Seul Nicolas Logéa, implorant plus de temps, semblait étonné de la tournure des évènements.

 

Suite à l’annexion de Woodtown, ancienne capitale temporaire de la république Logéenne par le Royaume de Verneuil, le village de bûcheron vécut quelques améliorations. La place du village fut retravaillée, de nouveaux marchés vit le jour et des champs furent installés au sud de celui-ci. De plus, le souverain Méron Vermillon chargea le maire Beaulieu de concevoir une guilde d’Aubergiste ayant pour but de réglementer la vente d’alcool à travers le royaume de Verneuil. Woodtown devint un lieu où la production de boisson rythmait la vie de ses touristes et habitants.

 

Date de dernière mise à jour : 05/05/2025

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