La République d'Uliria

La République Ulirienne



 

  1. Un Pays Libre qui devait s’unir.

 

Réputée pour laisser une grande liberté de mouvement à ses citoyens, le continent d’Uliria depuis l’Aube des Temps à toujours été considéré comme un Pays libre. Cependant, en l’an 1300 de notre ère, le Conseil Ulirien représenté par l’ensemble des chefs de Villes du continent prirent une décision pour le moins surprenante. 

 

Désireux d’unir le pays sous une seule bannière afin de renforcer son attrait à l’international mais également sa cohésion tant en matière de défense, de justice que d’économie, les dirigeants Uliriens remodelèrent leur système gouvernemental pour en faire une république digne de ce nom. Ainsi, après avoir réalisé un vote lors de la réunion des Chefs de l’an 1295 de l’ère IV, ceux-là décidèrent que d’ici cinq ans, leur pays deviendrait une république dans laquelle ses habitants pourraient élire l’un des membres du conseil Ulirien à la tête de la nation en qualité de Président de la république Ulirienne, dans un premier temps, jusqu’à sa mort ou sa démission après un minimum de trois années de direction puis, à la suite des réformes Démocratiques de l’an 1350 de notre ère organisée par le président Réginald Hitchcock, jusqu’à l’âge de soixante-quinze ans.

 

Après cinq années de débats houleux et de travaux acharnés, la République Ulirienne était née et son peuple devait élire un Homme pour la présider. Les premières élections Uliriennes étaient pour le moins particulières. En effet, disposant de six mois après l’annonce du changement d’état de leur pays, ceux-là devaient alors s’informer sur les réformes qui auraient lieu au sein de celui-ci qu’importe son président mais également sur le programme du chef qu’ils devraient élire. 

 

Bien que soucieux quant à l’avenir de leur pays, notamment depuis le retour de l’Ordre des Paladins trente ans plus tôt, ils semblaient avoir confiance en le conseil Ulirien et leurs décisions. Ainsi, le premier président de la république Ulirienne fut Benjamin Astallard, chef de la ville d’Heldgetown et maître de l’Entreprise d’Encre et de Papier Astallard.

 

Soucieux de l’éducation et des traditions de son pays, Benjamin Astallard portrait son programme sur ces deux points. Désireux d’organiser divers événements liés à l’Histoire Ulirienne mais également de renforcer la culture du peuple, celui-là mit tout en oeuvre jusqu’à sa mort survenue quinze ans plus tard pour développer ses idées notamment en rendant l’école obligatoire pour tout enfant Ulirien mais également en parvenant à instaurer une loi sur l'événement poussant les chefs de Villes à réaliser au minimum un événement par an sur leurs terres.

 

  1. Pierre Mesmoria et les fondements de la République Ulirienne.

 

Comme dit plus tôt, la République Ulirienne mit cinq ans à se développer. Néanmoins, cela faisait en réalité plusieurs années que l’idée commençait à émerger dans la tête des Chefs de Ville et ce, grâce à un dénommé Pierre Mesmoria un nouveau riche installé à Heldgetown qui, par son âge de maturité, apporta de nouvelles idées aux Chefs Astallard, Vermillon et Hishteland. En effet, désireux de contribuer au développement de son pays, Mesmoria se trouvait régulièrement en contact avec ces trois Chefs de Villes dans le but de leur prodiguer divers conseils quant à la direction de la nation.

 

Ainsi, à partir de l’an 1276 de notre ère, Pierre Mesmoria organisait avec le Conseil Ulirien l’avenir du pays. Portant sur la scène des idées comme la création d’une armée nationale, la construction d’une nouvelle prison de haute sécurité ou encore l’uniformisation des lois entre chaque ville du pays. 

 

Bien que voyageant à travers le monde pour y réaliser des enchères, Pierre Mesmoria fut appelé en 1295 de notre ère à assister le conseil Ulirien dans le développement de la République Ulirienne. Acceptant avec plaisir d’aider ces derniers, il posa les bases de ce que serait ce nouveau pays.

 

Dans un premier temps, d’un point de vue national, le conseil Ulirien serait désormais constitué non seulement des Chefs de Villes, mais également du futur commandant de la Milice Ulirienne, la nouvelle force armée du pays. De plus, celui-ci serait également présidé par le premier ministre Ulirien qui serait nommé par le président avant son élection le but étant de partager le pouvoir entre chaque partie. 

 

Également, toute instauration de loi, changement ou suppression de ces dernières devraient être votées à majorité par les membres du conseil, celle-ci étant commune à l’entièreté du pays.

 

Dans un second temps, d’un point de vue militaire, la création d’une armée nationale fut enfin actée après de nombreuses années de débat. L’idée étant de pouvoir défendre le pays tout en se passant des guildes de Mercenaires installées sur le territoire. Ainsi, le nom de “Milice Ulirienne” fut choisi pour nommer cette force militaire. Celle-ci serait dirigée par un commandant et son lieutenant et des casernes seraient construite à posteriori dans les villes d’Uliria qui seraient alors dirigées par un capitaine et son second élu par les miliciens occupant lesdites casernes. 

 

Accessoirement, des Forts de contrôle maritime devraient être bâtis sur les côtes du pays afin de prévenir d’éventuelles attaques d’autres nations. Les Forts quant à eux seraient administrés par les capitaines de casernes de la ville la plus proche de celui-ci. Enfin, la nouvelle prison judiciaire Ulirienne bâtie dans les marais au Nord-Ouest du pays ferait office de centre de contrôle militaire officiel.

 

Dans un troisième temps, d’un point de vue économique, la charte du commerce signée par l'ensemble des Nations du monde entier restait en vigueur. Néanmoins, il était désormais possible pour les commerçants Uliriens de réaliser des demandes d’attribution de terrain afin de bâtir des magasins, Tavernes, Relais ou Auberges aux abords des routes Uliriennes. En parallèle, Mesmoria proposa de réaliser de nouvelles routes à travers le pays afin d’optimiser les déplacements nationaux ce qui fut pris en compte mais pas réfléchi à l’immédiat. Pour finir, un fond commun Ulirien fut créé de sorte à ce que chaque chef de ville dépose vingt-cinq pourcent des recettes perçus par l’activité de leur territoire au sein de celui-ci dans l’optique de participer au développement du pays.

 

Dans un dernier temps, d’un point de vue judiciaire, les lois Uliriennes furent totalement retravaillées. Désormais, les chefs de villes devraient se plier aux lois nationales et ne pourraient plus faire justice d’eux-même. Tout criminel Ulirien devrait être jugé par la loi nationale au tribunal Ulirien qui serait présidé par le premier ministre et des représentants de chaque villes Ulirienne appelés lors du jugement. De plus, ces mêmes lois furent établies de sorte à ce qu’en cas d’entraves à l’autorité et selon la gravité du délit, les malfrats soient jugés par ordre de priorité. 

 

En tête de liste, vint naturellement l’attentat à la Nation et aux valeurs Uliriennes. Suivit par le meurtre avec préméditation puis l’escroquerie ou l’arnaque d’un civil s’achevant par le vol à l’étalage.

 

C’est donc l'ensemble de ces réformes que le Conseil Ulirien présentait au peuple. Intrigués par celles-ci, ces derniers durent étudier l’entièreté de ces réformes et y virent là plus d’avantages que d’inconvénient. Présentant cette nouvelle République comme un moyen de renforcer l’Image de la Nation, la majeure partie du peuple accepta ces changements.

 

  1. Créér sa ville en Uliria, comment faire ?

 

Auparavant, bâtir sa ville en Uliria reposait sur un simple barème de notation du territoire en question. Une fois que l’individu désireux de créér sa propre ville en avait fini les travaux, celui-là devait acquérir un certificat d’officialisation de ville avant de le présenter au Conseil Ulirien lors de sa grande réunion annuelle. Cependant, ce fonctionnement fut rendu caduque avec l’instauration de la République Ulirienne. 

 

Nombreux étaient ceux s’essayant à la création de ville sur le territoire Ulirien. Malheureusement, personne ne parvenait à atteindre le bout du tunnel. De ce fait, le conseil Ulirien revisita son système afin d’éviter ce genre d’incident à l’avenir. Tout d’abord, ils conservèrent le barème de Notation qui fut mit en place par la première génération de chef de Ville ayant présidé le conseil Ulirien. Celui-là semblait concis et suffisamment détaillé pour servir de base solide.

 

Divisé en quatre sections notée sur dix points chacunes, il fallait désormais pour ceux aspirant à devenir Chef de Ville réunir un minimum de trente-huit points sur les quarante maximum afin de pouvoir accéder à ce titre. De plus, ces derniers devaient au préalable acheter au pays les terres lui servant à la construction de sa ville en accord avec la majorité du Conseil Ulirien. 

 

Une fois le territoire acheté, son propriétaire disposerait de trois ans pour faire émerger une nouvelle ville. Dans le cas contraire, quatre-vingt pourcent de la somme dépensée pour l’achat du territoire serait resitutée au propriétaire qui se verrait privé des lieux n’étant pas parvenue à ses fins. En l’état, le barème de notation Ulirien se compose de la sorte :
 

  1. Section Habitat (Sous-barème noté sur /10) :
  • Une maison non aménagée équivaut à un point.
  • Une maison aménagée équivaut à deux points.

  1. Section Environnement (Sous-barème noté sur /10) :
  • Si la ville est fleurie (Arbres, plantes, plans d’eau etc…) ; cela équivaut à cinq points.
  • Si celle-ci possède un champ, cela vaut deux points.
  • Ayant un parc naturel aménagé, la ville obtiendra un point.
  • Si une ferme ou une écurie y est bâtie, elle gagnera un point.
  • Idem si une fontaine est construite.

  1. Section Commerce (Sous-barème noté sur /10) :
  • Si la ville possède une place marchande en accès libre, elle gagne deux points.
  • Un magasin vaut deux points.
  • Une auberge en vaudra deux également.
  • De même pour une taverne.
  • Idem pour une forge.

  1. Section Administrative (Sous-barème noté sur /10) :
  • La construction d’un bâtiment faisant office de mairie est obligatoire et vaut cinq points.
  • Recommandée, une bibliothèque équivaut à deux points.
  • Une caserne de Milicien vous offrira deux points également.
  • Un port dans l’éventualité où votre ville se situe sur une côte est obligatoire et vaut un point.

 

Après validation du barème de création Territorial par le Conseil Ulirien, ses membres accueilleraient leur nouveau collègue en leur sein. Le président quant à lui se rendrait sur place et une cérémonie d’ouverture serait donc organisée.

 

Il est bon de rappeler que le titre de Chef de Ville est avant tout héréditaire. Néanmoins, si ce dernier décède sans descendance, la ville devient une propriété du conseil Ulirien et est remise en vente pour un prix déterminé selon les fonds investis par le chef de Ville dans la caisse commune au Conseil.

 

  1. Les entreprises Citadines, une idée de la nouvelle génération.

 

Il était de notoriété publique que les villes Uliriennes possédaient toute une entreprise particulière. Du conglomérat de Yuria passant par l’Entreprise Astallard ou l’Agence Maritime Hitchcock, la majeure partie des chefs de Villes possédaient leur propre Industrie employant les habitants de leur territoire. Néanmoins, avec l’instauration de la république et la venue d’une nouvelle génération à la tête du conseil et de ces organisations, des changements devaient s’appliqués.

 

Ainsi, chaque ville Ulirienne devait désormais posséder sa propre entreprise visant à engager en priorité ses habitants. Parallèlement à cela, afin d’éviter la concurrence, ces entreprises devaient toutes agir dans différents domaines bien définis et posséder un siège qui le serait tout autant.

 

De ce fait, le conglomérat de Yuria changea de nom pour devenir l’Institut Vermillon et centralisa ses actions autour de la livraison de matériaux en partenariat avec l’Agence Maritime Hitchcock dirigée par le Chef de Port-Lière étant spécialisée dans la livraison de ressources par voie maritime vers l’Ouest du monde. L’entreprise Astallard d’Heldgetown quant à elle conserva ses activités de fabrication d’encre et de papier pour le compte de l’Ordre des Lumières. Concernant le Chef Edward Hishteland, il prit le parti de l’Art en ouvrant un cabinet spécialisé dans la création, l’achat et la conservation d’oeuvres en tout genre à Wyzlia.

 

Avec la régulation de ces entreprises vint le concept d’émissaire Ulirien. L’idée ici fut de permettre aux employés les plus efficaces d’une entreprise de devenir l’émissaire de celle-ci afin de voyager à travers le monde pour trouver de nouveaux clients et d’obtenir de belles récompenses.

 

  1. La république Ulirienne, de son Instauration jusqu’au Compromi Paladin.

 

En l’an 1300 de l’ère IV, la république Ulirienne fut instaurée. Après ses premières éléctions, c’est Benjamin Astallard et son ministre Jules von Kirzmäje, petit fils du sage de l’Ordre des Lumières William von Krizmäje qui seront élu. Comme relaté précédemment, le premier président Ulirien porta son programme sur l’éducation et l’organisation d’événement liée à la culture et aux traditions nationale. Sous sa présidence durant quinze ans, le taux d’illétrisme chuta fortement et le nombre d’événements liés notamment à divers événements historiques d’Uliria grimpa en flèche.

 

De la fête de la Liberté célébrant la fin de la Guerre des Pluies, passant par le concours annuel du bûcheronnage à Heldgetown sans oublier l’exposition d’Art de Wyzlia, nombreux furent les événements tant ephémères qu’annuels organisé sous sa présidence. 

 

Cependant, Benjamin Astallard mourra d’une crise cardiaque à l’âge de soixante-quinze ans en l’an 1315 de notre ère durant la célébration des quinze ans de la république Ulirienne. Son premier ministre quant à lui démissionnera de son poste peu de temps après afin de se rendre à Historia où il remplacera son père en qualité de Sage des Lumières. Néanmoins, la mémoire du premier président Ulirien sera honnoré d’une commémoration nationale avant d’être inhumé au cimetière d’Heldgetown, sa ville natale.

 

Les secondes éléctions Uliriennes quant à elles furent organisée après une semaine de deuil national et trois semaines de campagne pour les Chefs de Villes désireux d’accéder au prestigieux poste de président de la république. Ainsi, Manfred Vermillon et son ministre Nick Herbeth furent élus. Leurs projets, structurer l’emploi au sein des entreprises Ulirienne et instaurer un salaire fixe selon le métier exercé. Auparavant, les employés des Institutions du pays étaient payés selon leur productivité. Grâce au président Vermillon, ceux-là n’auraient plus à être rémunéré en se tuant à la tâche du matin au soir. 

 

Dirigeant le pays pendant dix-neuf ans, Manfred permit au peuple Ulirien d’obtenir un confort de vie optimal pour l’époque. Malheureusement, il mourra de vieillesse à l’âge de quatre-vingt onze ans en l’an 1334 de notre ère, trois ans après le décès de son ministre. Une nouvelle commémoration fut organisée et un mois plus tard ce fut le chef Réginald Hitchcock et son ministre Francis Furk qui seraient élus.

 

Le président Hitchcock fut le premier président Ulirien qui était né après l’instauration de la république. Désireux d’améliorer le système fondé par ses pères, son projet semblait simple, il désirait réformer le fonctionnement du gouvernement ce qui provoqua de nombreux débats au sein du conseil Ulirien.

 

Réginald souhaitait instaurer un âge maximal au delà duquel le président ne pourrait plus diriger le pays, mettre en place un référundom populaire dans l’éventualité où la constitution devait être modifiée et rendre la candidature présidentielle accessible aux citoyens moyennant un prix d’inscription de deux-cent cinquante mille Olens d’Or. 

 

Portant son projet jusqu’à son terme, ces nouvelles réformes furent finalement appliquée en l’an 1350 de notre ère. Désormais, les président de la république Ulirienne et leur ministre devraient démissionner à l’âge de soixante-quinze ans. Les citoyens finançant leur campagne à hauteur de deux-cent cinquante mille Olens d’Or auraient la possibilité de devenir président. Toute modification de la constitution à venir devrait être approuvée à majorité par le peuple et enfin, le temps de deuil national au décès d’un président en fonction serait officiellement établi à une semaine suivi de trois semaines de campagne express. Pour finir, les éléctions présidentielles devraient être organisée en amont de la démission du président à savoir, un an plus tôt.

 

Ainsi, le président Réginald et son ministre Francis laissèrent leur places en l’an 1375 de notre ère au profit du premier citoyen Ulirien à être élu, Éric Creeds et son ministre Kévin Tassium. Portant pour projet de régulariser la situation de l’Ordre des Paladins et ses membres au sein du pays, le président Creeds fut à l’origine du Compromi Paladin, un ensembles de lois concernant ces magiciens qui fut longuement rejeté par le conseil Ulirien.

 

Éric avait hérité de la fortune de la famille Creeds, une ancienne famille de forgeron vivant à Floralest du temps où la ville était encore debout. Tentant d’intégrer l’Ordre des Paladins mais rejeté lui et son ministre dans leur jeunesse car jugé comme “sous-qualifiés” le président et son acolytes souhaitaient prendre leur revanche. Considéré comme les plus mauvais président et ministre d’Uliria, ces deux-là ont pratiquement mené leur pays à une guerre contre les mages.

 

  1. Le compromi Paladin, un texte de loi honteux.

 

Parvenant à se faire élire par le peuple grâce à de fausses promesses lié à l’Ordre des Paladins, leurs secrets et leurs pouvoirs, Éric Creeds soumetta dès sa nomination au poste de président un texte de loi visant à considérer le domaine de l’Ordre des Paladins comme une ville officielle Ulirienne dans laquelle ses lois, ses obligations et son gouvernement deviendrait la sainte parole. De nature neutre, les Maîtres Paladins commencèrent à s’inquiété des agissements républicains. En effet, il était de notoriété publique que les Paladins n’avaient que faire des enjeux politiques nationaux ou internationaux. Leur but, protéger le monde des maléfices et du mal que pouvait engendrer la magie. 

 

Au sein du conseil Ulirien, ce texte de loi semblait pour certains inutile et pour d’autre relativement intéressant. En effet, soumettre l’Ordre des Paladins c’était s’assurer qu’en cas de guerre ceux-là devraient obligatoirement prendre partie pour le pays créant donc une force armée de magicien. 

 

Néanmoins, il semblait incongrue de réaliser une telle chose d’autant que cela entrerait en contradiction direct avec le pacte Ulirien-Paladins de l’an 1280 de l’ère IV stipulant que le domaine de l’Ordre Magique serait autonome à la façon de l’Ordre de l’Histoire dirigeant l’île de Méridia au sein du continent de Daleria.

 

Après vingt-cinq ans de débats, de vote et de refus concernant ce texte de loi, l’Ordre des Paladins intervint afin de clarifier leur situation vis-à-vis de la république Ulirienne. Pour eux, il était hors de question de revenir sur ce qui avait été décidé cent-vingt ans plus tôt. Le président Ulirien n’était qu’un ignare qui, par dégoût de son propre échec d’il y a trente-cinq ans, désirait abattre sa colère sur ceux qui avaient refusés sa candidature. De plus, ils soulignèrent le fait que si leur intégritée venait à être menacée, ils n’hésiterais pas à réagir en conséquence, ils en avaient les moyens.

 

Considérant les propos de l’Ordre des Paladins comme une menace à l’encontre du pays, les partisans du compromi Paladin et son instigateur ordonnèrent le démantèlement immédiat de celui-ci allant jusqu’à envoyer la Milice Ulirienne aux portes du domaine. Voyant la situation délicate dans laquelle ils se trouvaient et désireux de ne pas provoqué une guerre entre mages et non-mages, les Maîtres Paladins Eldar et Telperion organisèrent une rencontre avec le conseil Ulirien.

 

Durant cette réunion, un compromi fut trouver. Désormais, le domaine de l’Ordre des Paladins serait considéré comme un arrondissement de Yuria qui se trouvait collée à celui-ci. Par souci de neutralité, les Paladins ne pourraient se présenter aux éléctions présidentielle ni faire partie du gouvernement ou de la Milice Ulirienne. Bien qu’acceptant de respecter les lois Uliriennes, ceux se rendant coupable d’un crime ne serait pas jugé par le tribunal Ulirien mais par le conseil de l’Ordre composé des Maîtres Paladins. Quant à la question du vote, l’Ordre des Paladins tolèreraient que ses membres votent pour un candidat mais ceux-là n’auraient aucunement le droit de militer pour son favori.

 

C’est ainsi que, revisité, le texte de loi concernant l’Ordre des Paladins fut adopté en l’an 1400 de l’ère IV. Suite à cela et après vingt-cinq ans de tensions, la présidence de Creeds fut que peu marquante. Faisant face à un chef d’état absent et un ministre couard, le Conseil Ulirien maintenaient la stabilité du pays et poursuivait leurs travaux afin de le faire évoluer.

 

Cependant, neuf ans après le Compromi Paladin, un incident majeur vint ébranlé la république. Sept ans avant la retraite présidentielle, Éric Creeds et son ministre furent assassinés lors de l’exposition d’Art annuelle de Wyzlia. Les raisons de son meurtre et l’identité de son meurtrier furent conservée secrète par le Conseil Ulirien et aucune commémoration n’eût lieu pour le misérable. En revanche, il est fort probable que ce crime ait été réalisé par la Guilde des Assassins Ulirienne qui, ne cessa jamais ses activités depuis sa création durant la Grande Guerre Dalèrienne. 

 

  1. Redonner confiance au peuple, la mission de Gregorie Binette. 

 

Suite à la mort du président Creeds, de nouvelles éléctions furent organisée dans le pays. Cette fois-ci, ce seront Gregorie Binette et sa ministre Chrystelle Blue qui seront élus. Portant en eux les valeurs républicaines du pays, ces nouveaux dirigeants issu du peuple désiraient avant tout rétablir la confiance perdue entre le peuple et ses dirigeants. 

 

En effet, le mandat d’Éric Creeds avait non-seulement décridiblisé la nation auprès du peuple, à l’international où l’on considérait la République Ulirienne comme une vaste supercherie. De ce fait, le président Binette porta son projet sur l’écoute du peuple avec la création d’une séance annuelles de Doléances Nationale durant lesquels les citoyens Uliriens pouvaient s’ils le désiraient, faire part de leurs ressenti et requêtes auprès du conseil Ulirien.

 

Ainsi, le gouvernement Binette parvint à rétablir la confiance du peuple durant sa présidence. Il démissionnera à l’âge de ses soixantes-quinze ans en l’an 1445 de notre ère tout comme sa femme et ministre Chrystelle Blue, le couple de retraité laissant place à un nouveau binôme de dirigeants.

Date de dernière mise à jour : 06/03/2024

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